
Christian Bobin est né en 1951 dans la France que l’on dit profonde, de parents modestes, a obtenu une licence de philosophie, et a exercé des petits boulots pour gagner sa vie. Le livre qui l’a fait connaître est « Le Très-Bas » et il n’a cessé dès lors de s’étonner de son succès.
Il ne théorise pas, ses livres nous invitent plutôt à la méditation, au recueillement. Cet amoureux des mots nous entraîne vers l’élévation des sentiments par sa mélancolie si inspirante. Il est indéniablement un poète, lucide dans un monde cynique, les titres de ses livres nous invitent à la découverte ou à les ouvrir ?
Je l’ai écouté à la radio, vu dans des émissions et, au milieu des questions de ses interlocuteurs, de ses réponses si réfléchies, tout d’un coup retentit son rire, une cascade de rire, tonitruant parfois, comme quelque chose à mes yeux, qui le rendait si profondément humain. Le poète rit comme un homme de la terre, ce rire si particulier, vivant, rabelaisien, comme un tonnerre mais non menaçant, solaire.
Quelques oeuvres
- La femme à venir
- Le Très-Bas
- La part manquante
- La plus que vive
- La présence pure
- Un bruit de balançoire
- La nuit du cœur….

Il a reçu le prix de l’Académie Française en 2016 pour l’ensemble de son œuvre